Contre le varroa, une bataille sans fin
Apiculteur à Saint-Sylvestre, Walter Kilchmann surveille les avancées du parasite.
Apiculteur à Saint-Sylvestre, Walter Kilchmann surveille les avancées du parasite.
Le Service sanitaire apicole (SSA) reçoit de plus en plus d’appels d’apiculteurs inquiets parce qu’ils constatent une chute naturelle très élevée dans une partie de leurs colonies. Si maintenant, en novembre, plus de 10 varroas par jour tombent sur le fond de la ruche, cela menace l’ensemble de la colonie. Celles et ceux qui n’agissent pas en conséquence risquent de perdre les colonies touchées.
L’équipe du SSA conseille volontiers les personnes concernées sur la meilleure procédure à suivre dans leur cas particulier (téléphone 0800 274 274 274). Nous nous tenons volontiers à votre disposition pour de plus amples renseignements.
Celles et ceux qui n’ont pas déjà vérifié en octobre la chute naturelle d’acariens au sein de leurs colonies, seraient très avisé/es de le faire maintenant.
Anja Ebener
Directrice d’apiservice
Schwarzenburgstrasse 161, 3003 Bern
T 058 463 82 13
M 079 940 21 39
anja.ebener@apiservice.ch
www.apiservice.ch
Une start-up zurichoise coachée par la Gruérienne Paola Ghillani développe un procédé prometteur pour venir à bout du terrible parasite des abeilles: la chaleur.
Présentation de ce traitement contre le varroa par l’hyperthermie avec une évaluation de la méthode par Vincent Dietemann d’Agroscope, Liebefeld.
Article dans La Gruyère du 9.6.2018, pg.20
Une méthode de lutte contre le varroa sans acide, naturelle et qui plus est encore plus efficace – voilà ce que recherchent depuis longtemps déjà les apiculteurs. Il existe actuellement sur le marché une large gamme de solutions, parfois promues de manière agressive. Elles vont d’ondes sonores à des disques permettant aux abeilles de se défaire des acariens par frottement (une sorte d’arbre à gratter pour abeilles), en passant par des gouttes homéopathiques et des thermothérapies qui soignent en même temps les abeilles. Ces « petits remèdes miracle » ont toutefois tous une chose en commun : ils n’ont pas été assez testés du point de vue scientifique et ne garantissent par conséquent pas une efficacité suffisante dans la lutte contre le varroa.
A l’heure actuelle, le Concept de traitement antivarroa recommandé par le SSA (www.apiservice.ch/varroaF) reste la référence. Dès qu’une meilleure approche sera connue et disponible, le SSA vous en informera évidemment sans retard.
Vous avez des questions ou des incertitudes ? Alors n’hésitez pas à contacter l’équipe du Service sanitaire apicole, toujours volontiers à votre disposition.
Anja Ebener
directrice d’apiservice
Schwarzenburgstrasse 161, 3003 Bern
T 058 463 82 13
M 079 940 21 39
anja.ebener@apiservice.ch
www.apiservice.ch
(Photo : apiservices.biz)
Ces derniers jours, le Service sanitaire apicole a reçu quelques appels d’apiculteurs très préoccupés d’avoir perdu une grande partie de leurs colonies (soit les abeilles étaient mortes par terre, soit elles avaient quitté la ruche). Presque tous les apiculteurs concernés ont dit soupçonner une possible intoxication aux pesticides. L’analyse effectuée chez nous des échantillons d’abeilles reçus a toutefois identifié une autre source : le varroa. Au moyen de la méthode de lavage, nous avons à chaque fois constaté une infestation élevée et létale de varroas.
Si vous deviez être contactés par des apicultrices ou apiculteurs pour les aider dans le cas de pertes d’abeilles, veuillez s.v.p. les rendre attentifs à notre aide-mémoire 1.5.3 relatif à la méthode de lavage d’abeilles mortes (www.apiservice.ch/varroaF). Tout un chacun peut ainsi vérifier lui/elle-même si une forte infestation de varroas est la cause de la mort des colonies. Nous sommes évidemment aussi à disposition pour tout renseignement complémentaire via la hotline 0800 274 274.
Anja Ebener
directrice d’apiservice
(Photo : abeille-et-nature.com)
L’hypothèse formulée par un chercheur américain est que la taille du nid aurait un impact sur l’infestation des colonies par le varroa. En d’autres termes, plus la ruche aurait une petite taille, moins elle serait infestée par l’acarien.
Thomas Seeley, spécialiste des abeilles et chercheur à la Cornell University